Les Jeux Paralympiques, un esprit d’inclusion

La pause olympique s’est terminée ce mercredi 28 août avec la cérémonie d’ouverture des jeux paralympiques. Un spectacle émouvant, tant sur le plan artistique que sur le message qu’il porte : symbole d’inclusion et d’ouverture à la différence, les jeux paralympiques nous montrent un esprit de détermination exceptionnel. En termes de chiffres, ce sont 4400 athlètes en situation de handicap, 170 nations représentées, 549 épreuves sportives et 22 sports.

Un été sportif

Les premiers jeux paralympiques se sont joués à l’été 1960 à Rome. Les athlètes étaient alors 400, pour 8 jours de compétition. Ces Jeux étaient destinés à réhabiliter par la pratique physique des victimes et anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques. C’est Ludwig Guttmann, médecin neurologue allemand ayant fuit l’Allemagne nazie, qui a eu l’idée d’organiser dès 1948 une compétition sur le terrain de l’hôpital de Stoke Mandeville (près de Londres). Depuis, les jeux paralympiques se sont démocratisés et ont intégré le comité olympique. Ils se jouent toujours quelques semaines après la fin des Jeux Olympiques.

Et aujourd’hui ?

Symbole d’inclusion et de solidarité, les jeux paralympiques participent à la démocratisation de ces sports parfois méconnus. S’ils bénéficient d’une couverture médiatique importante et bienvenue pendant cette période, nous relevons l’exclusion de certains handicaps mentaux, comme la trisomie 21 ou les troubles du spectre autistique parmi les athlètes. En effet, seules 3 disciplines sont ouvertes aux déficients intellectuels : la natation, l’athlétisme et le tennis de table. Les Jeux sont ouverts aux personnes dont le QI est mesuré à moins de 18 ans et fait 70 et moins.
Il faut également noter que le nombre de jours est plus limité et que les épreuves sont moins nombreuses.


Rédaction : Lucille Blondé

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